(Blond sur blond, c’est le début d’un portrait)
Regardez les blés couchés par le vent, blés blonds, blondeurs d’été, blonde chevelure où mes doigts se perdent sur les chemins de l’amour. Le blond se sème aussi sur l’espace blanc et lisse, taches minuscules, semis stérile sur la terre crayeuse. Elles se concentrent, se serrent dans leur blondeur sur les monts légèrement teintés comme pêches au soleil, rosissantes, joues potelées. Les blés blonds au-dessus des monts et vallées blanches parsemées de graines dorées, en pluie.

Champs de blé
(Le début blond [d’un portrait], la suite en lumière)
Regard arrêté par la lumière qui fleure à la surface, lumière du dedans qui réchauffe plus encore la blondeur de l’endroit lumineux, lumière qui émeut et donne au lieu pâle une autre chaleur, chaleur douce et blonde sous les blés blonds au creux de vallons parsemés de pluie de grains dorés. La lumière du dedans claire et verte éclaire ceux qui la voit.
(La suite en lumière, l’air de rien)
Les blés blonds au-dessus des monts et vallées blanches parsemés de graines dorées où une lumière mystérieuse du dedans éclabousse ceux qui la voit, submergés par les pulsions rapides battant très fort, très vite dans la poitrine du monde dans la gorge peu profonde. Là, après, un souffle d’air léger régulier va… et vient… en rythme, pareil au souffle de la brise, du zéphyr, souffle doux et câlin, sans violence il souffle, il rassure ou inquiète lais pas d’essoufflement en ce temps. Il donne vie au blés blonds du dessus des monts et vallées blanches, quand on se penche.
(L’air de rien, et la chanson de la vie)
Une lumière claire et verte, de l’intérieur. Définitivement du dedans. La brise douce et câline du dedans aussi, la chanson de la vie, douce ou grave, mélodieuse, chanson de l’intérieur, du dedans, qui monte à la surface, coule, roucoule pour être perçue, entendue, grince, gronde pour être orientée, toucher l’âme, chanson longue ou courte pour se faire connaître, reconnaître.
(La chanson de la vie, dis, tu m’as reconnu ?)
Dans le monde où la chanson de la vie est entendue par ceux qui le veulent,
Tes cheveux blonds où mes doigts se sont perdus,
Ta peau de pêche semée des taches de rousseur de ta jeunesse,
Tes joues roses pour mes baisers posés,
Tes yeux rieurs, fenêtres de ton âme, où je peux savoir
Ton nez fin, frémissant, où s’engouffre l’air frais et parfumé de mai,
Ta bouche qui balbutie quelques mots d’amour, qui rit, sourit,
et me laisse un souvenir de petite enfance.
Bonjour,, comme le temps est venu pour moi de laisser l’ordi pendant 1 mois environ, je me désabonne de la news. Sache que j’en reçois environ 50-60 /jours et que cela serait, à mon retour, ingérable.
Je me réabonne dès ma rentrée après le 15 juillet, peut-être avant….
Je ne t’oublie pas. Je te souhaite une bonne fin de mois de juin et un super début juillet, profite au maximum du beau si il y en a. Amicales bises et à bientôt. Renée http://envie2.be/
Bien compris chère Renée… Bon repos ! Amicalement,
Joëlle
Très beau texte. Belle semaine Joëlle.
Bonsoir Martine, merci pour ton passage. Attention aux grosses chaleurs !
Joëlle