Une photo, encore une fois, comme prétexte à quelques vers…
Elle sait que l’attente est un cruel supplice,
Qu’il doit souffrir déjà, qu’il faut qu’elle accomplisse
Le serment qu’elle a fait d’être là, vers midi.
Mais, parmi les parfums du boudoir attiédi,
Elle s’est attardée à finir sa toilette.
Et devant le miroir charmé qui la reflète,
Elle s’impatiente à boutonner son gant ;
Et rien n’est plus joli que le geste élégant
De la petite main qui travaille ; et, mutine,
Elle frappe le sol du bout de sa bottine.
François Coppée 1842-1908 (1895) » par Paul Chabas — http://www.1st-art-gallery.com/Chateau-De-Versailles-France-4.html. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.
c’est que pour se faire belle il faut du tps